Ecole de la mémoire
Article mis en ligne le 4 juillet 2012
dernière modification le 5 juillet 2012

par Ecole Croix-Berthaud

L’école de la mémoire à Saint Etienne

Organisée par la Ligue de l’Enseignement de l’USEP

La classe de Monsieur Floquet et celle de Madame Richier sont allées à Saint Etienne le 10 mai 2012 pour travailler sur la seconde Guerre mondiale.

Dès que nous sommes arrivés à notre point de rencontre (au musée de la mine) nous avons rencontré un monsieur qui nous a accompagnés tout le long du parcours. Au début de la sortie, nous avons fait un jeu de piste. La classe de Monsieur Floquet était divisée en plusieurs groupes avec un accompagnateur chacun, et la classe de Madame Richier était ensemble.

Au jeu de piste, à l’aide d’un plan de Saint-Etienne et d’un petit livret qui nous donnait des explications, il fallait trouver des panneaux ou des monuments qui parlaient de la seconde guerre mondiale (Charles de Gaulle, l’école Tardy…). Puis, à la fin du jeu de piste, tous les groupes se sont rejoints dans la cour de l’amicale laïque en face de l’école Tardy, pour pique-niquer.

Après avoir pique-niqué, nous avons eu un temps de récréation dans la cour. Puis nous avons rencontré un ancien résistant de la seconde guerre mondiale, Monsieur Passemard. Avant de lui parler, nous avons préparé des questions à lui poser. Ensuite nous avons installé des chaises devant lui pour écouter son témoignage. Pendant le témoignage, il nous montrait des dessins sur le vidéo projecteur qu’il avait fait lui même. A chaque image, il nous livrait un commentaire.
Il y avait plusieurs thèmes : le début de la seconde guerre, la résistance... A chaque fin de thème, nous avons posé les questions préparées sur le sujet concerné.
Exemple : Résistance : A quel âge avez-vous commencé la résistance ?

En 1940, au lycée, les élèves avaient des sacs spéciaux pour ranger leur masque à gaz. Mais, au lieu de mettre le masque à gaz, les externes y cachaient des bouteilles de vin pour les donner aux internes.

Devant les magasins, il y avait de très longues files d’attente qui pouvaient durer plus de 2 heures : certains se disputaient.

Pendant et après la guerre, il y avait des tickets de rationnement pour obtenir la quantité d’aliments à laquelle les gens avaient droit pour la semaine. Par exemple : 150g de beurre pour une semaine.

Le soir, vers 20h30, les policiers ne devaient voir aucune lumière dans les maisons. Nous risquions une grosse amende : on appelait cela le couvre feu. Pour éviter ça, les personnes mettaient des draps devants les fenêtres. Dans les rues, un lampadaire sur trois était allumé.

Les nazis venaient chercher les juifs dans leur maison. Pour les reconnaître, ils avaient une étoile jaune sur leur vêtements.

Cécile Bernaud et Théo Mathon